La veste à franges : mode d’emploi
adopter la veste à franges sans passer pour une festivalière égarée
Soyons honnêtes : la veste à franges a un sérieux problème d’image. Dès qu’on l’enfile, on risque de basculer en plein festival californien, entouré de crop tops en crochet, de bottines à paillettes et de chapeaux trop grands. Résultat ? On l’évite par peur de ressembler à une pub pour un remix raté de Woodstock. Et pourtant, bien portée, elle peut être chic et moderne sans faire fan de poney.
Voici comment dompter la bête sans tomber dans le cliché bohème-réchauffé.
Le piège du total look (et comment l’éviter)
Pour éviter l’effet déguisement, oublie l’association veston à franges + short en jean effiloché + santiags blanches. Trop littéral, trop déjà-vu. La clé, c’est le contraste. Une veste à franges fonctionne à merveille avec un pantalon droit, un jean brut ou un tailleur un peu oversized. On casse le côté « cowgirl en goguette ».


Les bonnes matières pour éviter l’effet cheap


Le problème avec les franges, c’est qu’elles peuvent vite donner un air de déguisement si elles sont en simili bas de gamme. Pour éviter ça, on privilégie le cuir ou le suède : c’est un investissement, mais ça évite l’effet carton-pâte.
Jouer sur l’attitude (parce que oui, ça compte)
Une veste à franges a du caractère, donc il faut l’assumer. On la porte-la avec décontraction, on évite les poses figées et les looks trop travaillés. L’idée, c’est de la mettre sur le dos comme si c’était juste une veste cool, pas un statement mode trop réfléchi.


On peut même ajouter une touche rock : un t-shirt vintage, un jean destroy ou une paire de sneakers pour casser le côté bohème.
Oser, mais sans forcer
La veste à franges n’est pas une pièce facile, mais bien dosée, elle peut être ultra désirable. Le secret ? Ne pas en faire trop. Parce qu’on ne va pas se mentir : personne ne veut avoir l’air d’un extra tout droit sorti d’un clip country des années 90.
Alors, convaincue de redonner une chance à la veste à franges ?